L'ère de l'industrialisation - Yahourts
Foin de menus trop ambitieux, je poursuis ma lutte contre la vie chère et les kilos superflus en agrémentant, depuis ce week-end, le pain (maison) et la soupe (aux orties) du soir par de succulents légumes frais et de délicieux yaourts natures.
L'ère de l'industrialisation atteint enfin ma cuisine, je m'équipe à tour de bras. Je découvre avec 40 ans de retard les joies des trentes glorieuses et je n'en finis pas d'apprécier les miracles de la modernité.
D'abord, et sur les recommandations de Ciboulette qui ne tarit pas d'éloges sur l'ustensile, je suis allée ce samedi exhumer de la cave mon "Vita Saveur"... Hélas ! Mon appareil est sans marque et reste désespérément plus Saveurs que Vita !
Mais je m'arqueboute, têtue que je suis !, à tirer partie des patates crues et carottes croustillantes que nous livre, après 2 heures de cuisson, ce V2. Je clame bien haut les vertus du hammam (ça c'est pour la cuisine, transformée en étuve pendant la cuisson), je m'esbaudis sur le goût retrouvé du légume, j'encourage les enfants à se resservir, je rappelle les règles élémentaires de l'hygiène alimentaire,
Au cours de cette première exhumation, et derrière les fagots (en réalité, un tas de planches dont l'origine m'échappe : lit pour bébé ? armoire Ikéa ? ), j'ai re-découvert ma vieille yahourtière marocaine !
Ce matin, donc, je suis redescendue dans la caverne d'Ali Baba.
Clic-clic-clic sur l'ordi, et hop, "print" : En cinq secondes, je m'informe de l'usage, mélange un vieux yogourt abandonné, le litre de lait ad hoc et 2 bonnes cuillères à soupe de lait en poudre. Je rajoute, c'est fête, un sachet de sucre vanillé, je verse délicatement le tout dans les petits pots en verre et branche la machine.
Mais cette fois-ci, personne n'attendra 12 heures le résultat. Tout le monde s'en fiche. Je crois même que désormais les petits monstres redoutent ce qui va sortir de la couveuse et, plus simplement, tout ce qui peut sortir de ma cuisine robotisée !
Hypos